Nikolaï Dronnikov
Chroniqueur de l’émigration russe
Galerie Nikolaï Dronnikov
Découvrez l’univers unique d’un artiste franco-russe, témoin et mémoire de l’émigration russe du XXe siècle.
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« Dronnikov est le plus russe des artistes français et le plus français des artistes russes. Cette dualité confère à son œuvre une qualité unique que, dans l’avenir, ses deux patries (et d'autres pays) sauront reconnaître et revendiquer comme leur propre héritage... »
— Léon Robel, poète et traducteur françaisÀ propos de l'artiste
Nikolaï Egorovitch Dronnikov (1930–2025) était un peintre, graphiste, sculpteur et éditeur russe, reconnu comme un « chroniqueur de l’émigration russe ». Né le 2 août 1930 dans la région de Toula, il est diplômé de l’École d’art de Moscou en 1957 et de l’Institut d’art d’État V. I. Sourikov en 1963. En 1968, lors d’un séjour en France, il rencontre Marc Chagall, ce qui influence son choix de ne pas retourner en URSS. Il s’installe définitivement à Paris en 1972.
À Paris, il crée une galerie de portraits impressionnante de figures majeures telles qu’Alexandre Soljenitsyne, Joseph Brodsky, Vladimir Vysotski, Andreï Tarkovski, Sviatoslav Richter et d’autres. Ses œuvres se distinguent par leur intensité et leur expressivité, révélant l’âme de ses sujets.
Dronnikov était également un maître de l’édition artisanale. Il imprimait des livres et des cartes en séries très limitées (moins de 25 exemplaires) à l’aide d’une presse domestique. Parmi ses publications figurent des poèmes de son ami proche Guennadi Aïgui, ainsi que des œuvres de Nina Gontcharova et Mikhaïl Larionov.
Nikolaï Dronnikov est décédé le 26 janvier 2025 à Paris, à l’âge de 94 ans.
